Vie à bord de l’IMOCA : les repas

La nourriture fait partie de la règle des 5 F que chaque marin connait sur le bout des doigts pour éviter le mal de mer : froid / faim / fatigue / foif ( soif ) / frousse. A bord, pendant les courses, on se nourrit souvent d’appertisés. Une technique qui consiste à cuire les aliments à haute température +100°c pour tuer les bactéries. Ces repas en sachets ne prennent pas de place, sont rapides à cuire et disposent des calories nécessaires. Alors oui, c’est un peu plus lourd que les bons vieux lyophilisés, mais c’est un poids utile sur lequel on ne rechigne pas. Pendant les courses, le corps est continuellement en mouvement, il est au contact du froid et en état de fatigue, tous ces éléments font qu’on dépense beaucoup plus de calories qu’à terre.

 

Moralité il faut bien manger pour envoyer le pépin !!

 

Ce n’est vraiment pas un sujet que je prends à la légère, car lors des précédentes courses, j’ai découvert que j’étais assez malade en mer 🤢 et que j’avais vraiment des difficultés à m’alimenter les premiers jours. J’ai beaucoup travaillé sur ce point, notamment avec le chef  étoilé Eric Guérin qui a essayé d’anticiper au mieux les menus de ces premières 48h.  En gros des choses sympas à grignoter et des plats faciles à manger pour réussir à me faire plaisir et me mettre dans le rythme. 🍲🍫

 

Mon plus grand regret à bord ? Toujours pas de solution pour les pizzas 🍕

 

Pour chaque jour de course, je dispose dispose d’un sac avec petit déjeuner, déjeuner, dîner ainsi que quelques snacks ( pâté, compote, chocolat ) et de quelques produits frais comme des fruits et légumes, du pain et du fromage. Le tout préparé avec amour par Domitille qui me laisse en bonus dans chaque sac des petits mots des proches pour me donner envie de manger !