Rendez-vous aux Sables d’Olonne le 10 novembre à 13H02 pour le départ de la 10ème édition du Vendée Globe.
Un tour du monde en solitaire, sans escale, sans assistance.
Une course mythique , en IMOCA (bateau de 18m), qui a lieu tous les 4 ans, dont la première édition a été remportée par Titouan Lamazou en 1989. Depuis cette date, 200 marins ont pris le départ de la course mais seuls 114 d’entre eux ont réussi à couper la ligne d’arrivée.
Cette année, après un parcours de qualification de deux ans, ils seront 40 marins à partir à l’assaut de ces 45 000 km (soit 24 300 milles nautiques) , dont 6 femmes parmi lesquelles la benjamine de la course Violette Dorange 23 ans.
Le record de la course est détenu par Armel Le Cléac’h à bord de Banque Populaire en 2016 : 74 jours, 3 heures, 35 minutes et 46 secondes.
Ce périple planétaire est avant tout un voyage climatique pour descendre l’Atlantique, traverser l’océan Indien et le Pacifique, puis remonter de nouveau l’Atlantique…
Au programme : un départ des Sables d’Olonne au milieu de l’automne, un trajet au coeur des mers du Sud en plein été austral…et un retour hivernal en Vendée.
C’est avec humilité que Benjamin se lance dans un projet qui se veut collectif. Une aventure humaine dont l’objectif est d’atteindre la ligne de départ du Vendée Globe en 2024 pour lequel il est officiellement qualifié.
Si Benjamin a l’audace de la jeunesse, il sera accompagné par Jean Le Cam, la rockstar des océans. Navigateur mythique, chouchou des médias, finaliste de 5 Vendée Globe. Jean Le Cam lui transmettra son expérience du large, sa vision de la course et ses conseils avisés.
C’est à bord de l’IMOCA Monnoyeur Duo for a Job que Benjamin affrontera ce périple hors norme.
Quelle journée ! Les mots manquent pour décrire l’intensité de ces derniers instants avant le départ. C’était un véritable ouragan d’émotions, tout y est passé en quelques minutes : l’excitation d’un rêve qui prend vie, la peur de l’inconnu, un pincement de tristesse en laissant les siens, et une vague de bonheur absolu. Ce moment restera gravé, aussi bien pour Benjamin que pour son équipe et ses proches.
Et puis, il y avait ce chenal… Un océan de visages, de rires, de cris, de soutien ! Le bruit, la foule en délire, l’énergie palpable qui portait le bateau, comme une force supplémentaire pour se lancer vers l’aventure.
Vidéo : Lou Kévin Roquais.